L’idée d’un développement éco-industriel basé sur la coopération entre des entreprises qui échangent des flux d’eau, de matière ou d’énergie ou qui mutualisent certains services comme la collecte de déchets reste originale.
En phase de lancement d’une démarche, lors du premier contact avec des industriels, cette originalité peut s’avérer gênante. Le scepticisme peut aboutir à un refus de participer à une démarche initiée sur le territoire. Ce phénomène a pu être observé à plusieurs reprises (expériences lancées dans l’Aube et à Genève). La mauvaise image du déchet, susceptible d’être échangé, alimente cette défiance. Une fois la démarche lancée, l’existence d’exemples démontrant la faisabilité et l’intérêt pour les entreprises du territoire la crédibilise considérablement et peut contrebalancer ces préjugés.