La technologie moderne possède de nombreuses solutions pour résoudre l’essentiel de ces inadéquations qualitatives.
Il est par exemple envisageable de séparer les flux d’acide et les flux de métaux en les électrolysant, ou de diluer la chaux pour en enlever le coke. De même, il existe des équipements pour broyer le bois, calibrer les gravats ou agglomérer certains types de particules de bois. Il est également possible de coudre les chutes textiles pour en faire des chiffons de taille suffisante. Enfin, des procédés de traitement de la couleur et de l’odeur des effluents (ozonation par exemple) existent.
Certaines inadéquations ne trouvent toutefois pas de solutions techniques. L’utilisation de solvant régénéré à la place de solvant neuf dans un procédé qui recycle déjà une partie du flux peut mettre l’équilibre de cette boucle en péril. De même, il semble difficilement envisageable de retisser des fibres extraites de bourres textiles pour en faire des chiffons car leur qualité et leur taille ne le permettent certainement pas.
D’autres problèmes qualitatifs peuvent se résoudre à partir de solutions organisationnelles plus adaptées que des solutions techniques. Le mélange de déchets végétaux et de déchets plastiques semble en effet évitable par la mise en place d’un tri à la source.
Enfin et surtout, les nombreuses solutions techniques envisageables pour la plupart des pistes de synergies restent à évaluer d’un point de vue économique car le bénéfice potentiel de la synergie ne justifiera peut être pas les investissements nécessaires.