Le second point important de cette phase 4 concerne donc l’animation. Un animateur à temps complet qui puisse gérer quelques dossiers techniques concernant des pistes de synergies est indispensable. L’animation joue en effet un rôle central pour l’entretien d’une dynamique collaborative qui est loin d’être naturelle pour ses participants (cf partie III).
Les supports techniques sont également indispensables pour que les participants puissent s’approprier la démarche. Un système d’information de type site internet est nécessaire. Le compléter par un outil de type Presteo qui permette à chaque participant de mettre à jour son bilan E/S (modification de procédé…) et d’effectuer à tout moment ses propres recherches de synergies peut considérablement améliorer l’efficacité d’un projet de développement eco-industriel. Un industriel ayant la possibilité par exemple de chercher un débouché pour un de ses flux de déchets ou d’identifier d’autres entrepreneurs ayant des problèmes identiques à gérer (traitement d’un flux de déchets X…) s’appropriera plus facilement l’idée de « collaboration » et participera plus naturellement.
Enfin, la valorisation de la démarche en externe est importante stratégiquement pour le territoire car elle peut, en jouant sur son image, améliorer son attractivité ainsi que l’image des participants.