Capacité à collaborer

Après le problème de l’adhésion à des concepts trop originaux et la difficulté à communiquer des informations sur les procédés de l’entreprise, un troisième grand type de facteur culturel intervient enfin, au moment de la mise en oeuvre d’une synergie.
Légende
Facteurs culturels influençant le "cycle de vie" d'une synergie
Comme l’illustre la figure, une piste de synergie apparemment réalisable peut ne jamais exister. Il suffit pour cela que les industriels n’arrivent pas à s’entendre ou n’aient pas de confiance réciproque. En effet, la culture de compétition dans laquelle sont plongés les entrepreneurs dès le début de leur activité ne prépare pas à la collaboration. La concrétisation d’une synergie de mutualisation ou de substitution implique souvent des aménagements organisationnels ou des modifications de procédés. Ces investissements, pour être amortis, impliquent que l’autre entreprise joue le jeu. Il faut donc avoir confiance dans l’autre partenaire et instaurer un nouveau type de relation, différente d’une relation « client-fournisseur » classique.
Une communication soutenue peut permettre à deux entreprises de coopérer. La contractualisation d’une synergie doit enfin être sécurisante. Elle doit prévoir les situations problématiques (rupture de la fourniture du flux…) et fournir des garanties aux plus sceptiques.