Une étude menée par le Groupement de Recherche sur les PME (GREPME) s’est intéressée aux sources d’informations technologiques d’un échantillon de 344 PME manufacturières québécoises. Le tableau suivant reprend les résultats de l’enquête qui confirment le constat sur la circulation de l’information entre les entreprises d’un territoire.
Source d'information | note moyenne | source d'information | note moyenne | source d'information | note moyenne |
---|---|---|---|---|---|
Clients | 4,01 | Revues d'affaires | 2,98 | Associations sectorielles | 2,11 |
Revues spécialisées | 3,58 | Agents, représentants | 2,8 | Autre personnel | 2,11 |
Personnel de production | 3,48 | Donneurs d'ordre | 2,73 | Centre de recherche | 2,07 |
Personnel Cadre | 3,39 | Journaux | 2,62 | Publications gouvernementales | 2,06 |
Fournisseurs | 3,34 | Concurrents | 2,5 | Conseil d'administration | 2,01 |
Personnel de vente | 3,34 | Bases de données internes | 2,3 | Institutions financières | 1,93 |
Brochures et catalogues | 3,31 | Organismes gouvernementaux | 2,24 | Universités | 1,85 |
Foires, exposition industrielles | 3,12 | Consultants | 2,21 | ||
Foires, expositions commerciales | 3,03 | Livres de base | 2,14 |
L’échange d’informations sur les flux qu’utilisent et rejettent chaque entité du sous-système de production et de distribution n’est donc pas spontané, qu’il soit bilatéral ou multilatéral. Les conditions de confiance doivent en effet être créées pour que des entrepreneurs acceptent de délivrer des « secrets » sur leurs procédés. En outre, même si certains exemples montrent qu’il se développe peu à peu, le travail en réseau n’est pas encore ancré dans la culture entrepreneuriale. L’échange direct n’est donc envisageable que pour des projets « mûrs », qui se sont organisés et structurés avec un objectif de pérennité.