Un échange d’eau, de matière ou d’énergie entre deux acteurs implique qu’ils y trouvent tous les deux un intérêt.
Cet intérêt peut être un gain d’image, pour, par exemple, un industriel qui valorise un flux de déchets ou un excédent de vapeur grâce à cet échange.
Condition sine qua none à sa réalisation, cette synergie doit par contre être économiquement intéressante :
- Coûts de traitements évités,
- Vente du flux,
- Baisse de coûts d’approvisionnement…
Ces échanges nécessitent souvent quelques investissements afin que le le flux valorisé puisse être utilisé par le procédé récepteur : construction d’un pipe-line (vapeur), criblage et calibrage (gravats), création d’une unité de régénération (solvants)…
L’intérêt d’une synergie est ainsi souvent fragile pour les acteurs économiques concernés. A Kalundborg (cf module d’introduction à l’écologie industrielle) , les gains sont d’environ 15M$ pour plus de 3Mt de matières, d’eau ou de vapeur échangés. Une interaction négative peut ainsi facilement décourager deux industriels qui pourrait échanger un flux.