En 2000, la ville de Lille signait son Agenda 21. Ce document, base de la politique municipale en matière de développement durable était l’aboutissement d’une démarche entamée en 1994 autour de la réflexion sur le thème de l’environnement au cœur de la ville, puis jalonné d’engagements successifs en matière de durabilité, comme la signature de la charte d’Aalborg, Charte des villes européennes pour la durabilité.
Un des points central de cette politique est de « préserver les ressources naturelles qui sont limitées et de réduire le gaspillage et les pollutions ».
Pour prendre des décisions efficaces, il faut avant tout bien connaître la situation. La ville de Lille s’est donc engagée sur la réalisation d’une étude de métabolisme. Action innovante en France, l’étude fait l’objet d’une convention de recherche (Code des marchés publics) entre la ville, les partenaires industriels (GDF…) et le prestataire.
Cette démarche a permis de fédérer un certain nombre d’acteurs autour de cette démarche, au-delà des frontières de la ville : Agence de l’eau, délégation régionale de l’ADEME, Communauté urbaine…
Une quarantaine de personnes se sont ainsi régulièrement rassemblées pour échanger des informations sur les données, sur des propositions d’actions…