Métabolisme d'une activité agricole : le domaine de la bergerie

 

Présentation du domaine

La méthodologie du métabolisme industriel peut également s'appliquer aux activités agricoles. En France, une première étude de ce type a été réalisée sur le domaine agricole de La Bergerie, à 70 Km de Paris (près de 790 hectares : 405 hect. cultures + élevage ; 250 hect. sylviculture ; 70 hect. golf + chasse ; 65 hect. 2 châteaux).
Ce domaine, longtemps exploité de manière conventionnelle, devait évoluer vers une pratique agricole plus environnementale. L'étude de métabolisme offrait un outil idéal pour connaître l'état des lieux, et assurer le suivi de l'évolution du domaine en fonction des nouvelles pratiques agricoles.
Cette étude a été réalisée par le cabinet Ecologie industrielle conseil sàrl, pour le compte de la Fondation Charles Léopold Mayer, propriétaire du domaine.
 

Métabolisme de l'activité "culture"

Le schéma ci-dessus montre le détail du métabolisme de l'activité culture. On voir tous les inputs et outputs ont été pris en compte, dans la mesure du possible.
Par exemple, l'air (l'oxygène) utilisé lors de la combustion de fuel pour les machines agricoles est comptabilisé, de même que l'eau de pluie, l'énergie solaire, etc.
 

Bilan détaillé de l'écosystème Bergerie

Le schéma ci-dessus montre l'ensemble du système étudié, détaillant toutes les activités se déroulant dans le cadre du domaine agricole considéré.
Comme le domaine comprend un golf, le métabolisme du golf a aussi été déterminé, d'autant plus que l'activité «golf» se caractérise par d'importants flux de matière (engrais, pesticides, eau, etc.).
Sur la base de cette vision globale du métabolisme du domaine, les exploitants ont pu disposer d'un outil leur permettant de suivre précisément l'impact de leurs nouvelles pratiques agricoles sur les flux de matière et d'énergie.