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Le graphique ci-dessus montre l'historique de la consommation mondiale des CFC. On voit que l'application pour la réfrigération (industrielle et domestique) a toujours été faible (ligne bleue). Deux applications des CFC ont dominé la consommation: comme agents propulseurs dans les sprais (en violet) et surtout leur utilisation dans les mousses isolantes (en rouge).
On voit que la consommation chute brusquement en 2000, ce qui résulte de l'entrée en vigueur du Protocole de Montréal, interdisant l'usage et la fabrication des CFC.
Autrement dit, il n'y a en principe plus de flux de CFC. Mais peut-on dire pour autant que les risques d'émissions dans l'environnement ont disparus? Certainement non, car il faut gérer le stock accumulé depuis des décennies…
Autrement dit, il n'y a en principe plus de flux de CFC. Mais peut-on dire pour autant que les risques d'émissions dans l'environnement ont disparus? Certainement non, car il faut gérer le stock accumulé depuis des décennies…
Ce graphique montre les émissions possibles de CFC si aucune mesure n'est mise en œuvre pour prévenir la dissipation dans l'atmosphère des CFC stockés dans les bâtiments.
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La ligne bleue montre l'évolution de la production mondiale de CFC: on voit qu'elle se réduit pratiquement à zéro depuis l'an 2000, en vertu du Protocole de Montréal.
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La ligne rouge montre les émissions cumulées au niveau mondial: on voir que les émissions ont baissé à partir des années 90, toujours grâce notamment au Protocole de Montréal. Après l'an 2000, la ligne montre des émissions prédites, en fonction de la durée de vie des bâtiments. Beaucoup de bâtiments construits dans les années 60, 70 et 80 arriveront en fin de vie vers 2040, et les émissions de CFC pourraient alors remonter de manière très important si rien n'est fait pour gérer correctement le stock de CFC.
Cet exemple fait également ressortir l'importance des stocks: l'absence de flux ne suffit pas pour considérer qu'un problème environnemental est résolu. Encore faut-il s'assurer de l'existence de stocks éventuels, et de leur évolution possible.