Parcs et réseaux éco-industriels

 

Enjeux territoriaux

Parmi les implications des réseaux éco-industriels, on peut mentionner un changement de perspective du point de vue de la planification et aménagement du territoire.
En particulier, l'écologie industrielle remet en cause le dogme ancien du « zonage », qui préconise une ségrégation spatiale bien marquée des différentes activités (travail, production, loisirs, habitations, etc...).
A l'inverse, l'écologie industrielle permet d'envisager de nouveaux espaces hybrides, où peuvent coexister des activités industrielles, d'habitation, de loisir, etc..., - tout en garantissant des impacts moindres sur l'environnement et la santé humaine.
 

Parcs et réseaux éco-industriels

A l'image de la Symbiose industrielle de Kalundborg,les premiers écologues industriels ont proposé au début des années 90 la notion de « parc éco-industriel » ou de « réseau éco-industriel ». Plusieurs dizaines de projets ont été lancés à partir des années 1992-93, d'abord au Canada et aux Etats-Unis, puis en Europe et en Asie, notamment au Japon, en Corée du Sud et en Chine.
La Symbiose de Kalundborg ne doit pas être considérée comme un modèle absolu : les projets en cours de parcs et réseaux éco-industriels présentent des caractéristiques assez différentes, notamment le fait de les planifier explicitement dès le départ, et la volonté de mettre en oeuvre les synergies entre entreprises de manière beaucoup plus rapide.
Par ailleurs, il faut rappeler que l'écologie industrielle ne se résume pas à la Symbiose de Kalundborg : elle offre une perspective beaucoup plus vaste. Toutefois, l'exemple de Kalundborg reste important, dans la mesure où il apporte la preuve de la faisabilité, à grande échelle et de manière économiquement viable, de la faisabilité concrète d'un concept comme la symbiose (ou synergie) éco-industrielle.