Les bases de la comptabilité générale

Introduction

Vendre, c'est bien. Mais cela ne suffit pas toujours : faut-il encore se faire payer...

Sorti du cas particulier de la grande distribution, les ventes d'une entreprise ne se règlent que très rarement comptant. Les usages de chaque secteur et la concurrence obligent les entreprises à accorder des délais de paiement à leurs clients.

Or, l'entreprise doit parallèlement payer chaque mois ses salariés, payer ses approvisionnements. Elle peut alors se retrouver dans une position inconfortable, n'ayant pas assez de trésorerie[1] pour assurer ses échéances alors qu'elle réalise pourtant des ventes.

Au bilan, cela pourrait se traduire par un volume de créances clients supérieur aux dettes de court terme, conduisant à un besoin de trésorerie malgré un résultat bénéficiaire. Pour financer ce besoin de trésorerie, l'entreprise peut recourir à plusieurs techniques de mobilisation de créances :

1. La cession de créances « Dailly »

2. L'affacturage (ou factoring)

3. L'utilisation d'effets de commerce

4. Les facilités de caisse et le crédit campagne

  1. Trésorerie

    Dans le langage courant, la trésorerie est la somme des avoirs d'une entreprise détenus à court terme lui permettant de faire face à ses dépenses immédiates. C'est à dire l'argent détenu en caisse et en banque.

    En comptabilité, la trésorerie correspond aux avoirs de court terme auxquels on déduit les dettes de court terme (court terme = à payer immédiatement). C'est ce solde qui est en réalité disponible pour de nouvelles dépenses : on l'appelle trésorerie nette.

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