Introduction
Vendre, c'est bien. Mais cela ne suffit pas toujours : faut-il encore se faire payer...
Sorti du cas particulier de la grande distribution, les ventes d'une entreprise ne se règlent que très rarement comptant. Les usages de chaque secteur et la concurrence obligent les entreprises à accorder des délais de paiement à leurs clients.
Or, l'entreprise doit parallèlement payer chaque mois ses salariés, payer ses approvisionnements. Elle peut alors se retrouver dans une position inconfortable, n'ayant pas assez de trésorerie[1] pour assurer ses échéances alors qu'elle réalise pourtant des ventes.
Au bilan, cela pourrait se traduire par un volume de créances clients supérieur aux dettes de court terme, conduisant à un besoin de trésorerie malgré un résultat bénéficiaire. Pour financer ce besoin de trésorerie, l'entreprise peut recourir à plusieurs techniques de mobilisation de créances :
1. La cession de créances « Dailly »
2. L'affacturage (ou factoring)
3. L'utilisation d'effets de commerce
4. Les facilités de caisse et le crédit campagne