Les travaux d'option


Caractéristiques générales

Dans beaucoup de cas, un travail d'option en Géosciences se place dans le cadre d'une étude multidisciplinaire ou d'un programme de recherches mené en collaboration avec l'industrie (secteurs variés) ou une agence publique (Agence de l'eau, par exemple.) L'option est traditionnellement ouverte à la diversité, avec aussi bien des travaux d'option purement académiques (par exemple à l'Institut de Physique du Globe de Paris) que d'autres menés dans un strict cadre industriel, plus "traditionnel" pour l'École.

Les raisons de ces caractéristiques sont inhérentes au domaine scientifique lui-même (les Géosciences sont interdisciplinaires depuis au moins deux siècles !), et aux conditions dans lesquelles l'industrie et les pouvoirs publics s'y intéressent.

En effet, seules les industries extractives (hydrocarbures, mines) et, dans une moindre mesure, les opérateurs industriels dans les domaines de l'eau, de l'environnement et du Génie Civil possèdent une culture géoscientifique en interne. Pour cette raison, une part importante de l'activité en Géosciences est menée par des sociétés de service, des bureaux d'études... et des organismes publics de recherche.

Idéalement, un "bon sujet" met en jeu terrain, expérimentation au laboratoire et modélisation quantitative, de manière à mettre effectivement à profit, pour chaque élève, sa formation d'ingénieur généraliste et la formation initiale qu'il ou elle a reçu(e) dans le cadre de l'option.


Choix des sujets

Le choix d'un sujet d'option est une opération dans laquelle chaque élève est traité comme un cas particulier. Une raison centrale pour cela est qu'il est courant que les optionnaires Géosciences aient des centres d'intérêt et des types de projets professionnels franchement différents. L'option ne propose donc pas de liste de sujets dans laquelle les optionnaires doivent choisir. D'un autre côté, les optionnaires ne sont pas autorisés à "prospecter" des sujets comme ils l'ont fait, par exemple, pour trouver un stage-ingénieur. Un travail d'option n'est en effet pas un "stage en entreprise", mais une étude tutorée qui joue un rôle très important dans la formation. Cela n'interdit évidemment pas qu'un travail d'option se déroule au sein d'une entreprise, mais l'encadrement de l'option joue alors un rôle central dans le montage et le suivi de l'opération.

Des entretiens individuels avec chacun dès la 2ème année permettent d'identifier plus ou moins clairement, assez tôt, les types de sujets qui pourraient les intéresser. Ce choix concerne, non pas seulement le domaine d'application (pétrole, eau, environnement, etc...) mais aussi l'environnement de travail (lien plus ou moins marqué à une entreprise, à un laboratoire, à une discipline scientifique particulière, etc...)

Le processus effectif de choix commence en début de 3ème année (Octobre), par une journée de visite au Centre de Géosciences où des enseignants-chercheurs présentent rapidement leurs champs d'activité (très variés !) et, le cas échéant, de prémices de sujets... ou des pistes de contacts avec leurs partenaires industriels. C'est le point de départ d'un processus, largement informel, qui doit mener chaque optionnaire a être doté d'un sujet et d'un encadrement précis vers la fin Novembre (le travail commençant effectivement en Janvier.)


Exemples de sujets récents

Vous trouverez en haut à droite de cette page des liens vers des documents téléchargeables donnant les titres & résumés des sujets d'option soutenus depuis 2004.

Les huit sujets soutenus en Juin 2013 sont les suivants :

  • Modélisation du développement de l'anisotropie sismique dans le manteau convectif (Institut de Physique du Globe de Paris)
  • Détermination des paramètres hydrodynamiques du bassin des Avenelles par inversion de données piézométriques (Centre de Géosciences, MINES ParisTech)
  • Détection d'anomalies dans les réseaux d'eau potable par analyse statistique de série temporelle (SAFEGE)
  • Elimination du chlorure de vinyle dans les réseaux d'eau potable (SAUR)
  • Estimation des réserves de sables bitumineux de l'Athabasca (Total)
  • Durabilité des matériaux de revêtement lors du stockage adiabatique d'air comprimé pour la production d'électricité (GdF-Suez, CEA/LITEN, Centre de Géosciences)
  • Gestion des déchets dans les futures gares du métro Grand Paris Express (Société du Grand Paris)
  • Impact de la température sur la géochimie des interfaces ciment/argile dans le contexte du stockage géologique des déchets radioactifs (IRSN)

Trois sujets sont en cours (soutenances prévues en Juin 2014) :

  • Modélisation de la structure profonde de la marge continentale en Tanzanie (Total)
  • Réhabilitation d'un aquifère exploité lors d'un test de lixiviation acide in situ de minerai d'uranium. Etude et quantification du phénomène d'atténuation naturelle observé (AREVA)
  • Détection et caractérisation d'anomalies de fonctionnement de réseaux de distribution d'eau potable à l'aide de modèles déterministes (SAFEGE)
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L'option Géosciences

Résumés des travaux d'option (PDF)

L'Ecole (liens externes)

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