Le cursus

Le cursus de l'option Géosciences consiste en deux "segments" largement indépendants.

Synoptique du cursus

La Formation initiale ("tronc commun" de l'option)

Le tronc commun d'option se fixe pour buts principaux :

• de montrer les Géosciences "en action" dans des domaines d'application variés (études préalables à la construction de grands ouvrages, au choix d'un site de stockage de déchets - des plus dangereux aux plus banals -, applications pétrolières et minières, ressource en eau et pollutions, etc...)
• de permettre aux optionnaires d'acquérir une certaine expérience personnelle du travail sur le terrain;
• de comprendre comment sont organisés les "métiers" du domaine dans différents secteurs industriels (pétrole, eau, environnement, mines...) et comment ils interagissent, à la fois entre eux, mais aussi avec les acteurs d'autres domaines (socio-économiques et administratifs, notamment.)

Il est largement fondé sur l'idée que la formation préalable des élèves les a bien préparés, le moment venu, sur un projet particulier, à contribuer aux efforts de modélisation quantitative des systèmes et phénomènes géologiques mis en jeu, et à prendre en compte ses dimensions socio-économiques. C'est donc très volontairement que le tronc commun comprend peu de cours en salle et se déroule en très grande partie sur le terrain, face à toute une série d'objets d'étude.

un optionnaire face... à un objet d'étude !

Le travail d'option

Le travail personnel d'option a vocation, quant-à-lui, de permettre à chaque optionnaire

• d'approfondir sa connaissance d'un domaine d'application particulier des Géosciences, choisi bien entendu en fonction de ses centres d'intérêt et de son projet personnel;
• d'y apporter sa contribution en valorisant à la fois sa culture d'ingénieur généraliste et la pratique acquise dans la formation initiale de l'option.

Consultez la page des travaux d'option pour en savoir plus.

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Organisation du tronc commun d'option

Le cursus initial de l'option Géosciences se déroule pour l'essentiel hors-murs. Il consiste en une succession de missions de quelques jours à une semaine (terrain ou visite d'entreprises), complétées par quelques cours en salle.

Il inclut trois ES : ("Pratique de la Géologie" & "Hydrogéologie"), tous deux au 3^ème semestre, et "Réservoirs sédimentaires hétérogènes : du terrain à la modélisation", au 6^ème semestre. (consultez la page des ES pour en savoir plus - contenu, modalités pratiques... -)

NB: L'option n'est évidemment pas fermée aux élèves passant leur 3^ème semestre à l'étranger: Ils y sont bienvenus... tout comme les polytechniciens intègrant l'Ecole en voie spécialisée ! Ils devront cependant trouver le temps d'apprendre par eux-mêmes des bases minimales en Hydrogéologie (indispensables pour tout ce qui suit - il y a un polycopié. -) L'ES "Pratique de la Géologie" n'est quant-à-lui pas rattrapable (on ne fait pas du terrain dans les livres.) C'est la vie.

Exemple : Le cursus initial suivi par les optionnaires P12

Ce programme n'est bien sûr donné qu'à titre indicatif.

Période bloquée de Février en 2A (2 semaines)

Les deux semaines sont indépendantes et se fixent des objectifs très différents.

• Étude de la « géomorphologie des paysages », avec du terrain dans la Baie du Mont Saint-Michel. L'objectif est de mieux comprendre les processus hydro-sédimentaires et leur enregistrement dans le paysage. Les applications concernent l'aménagement du territoire et l'impact de l'homme sur l'environnement (cf. rôle du changement climatique.)
• « la géophysique : quels outils, quels métiers ? ». L'objectif de cette seconde partie est de donner des clés pour comprendre ce que peut apporter la géophysique (principes, traitement des données, applications variées, limites de la géophysique, etc.). En parallèle, des visites sont organisées pour comprendre les métiers lies à la géophysique dans un grand groupe international pétrolier, au sein d'une petite entreprise de service et dans un laboratoire universitaire. Enfin, les élèves sont amenés à réaliser une étude bibliographique (en 2013 sur l'hydro-géophysique : la géophysique au service de l'eau; en 2014, sur l’inversion de formes d'ondes en sismique réflection). L'un des objectifs pédagogiques est la lecture comparée d'articles scientifiques.

Mois bloqué d'Octobre en 3A (et quelques mercredis au semestre 5)

• Voyage d'option (1 semaine) sur l'île de la Réunion en 2013 sur le thème : « étude de l'édifice volcanique de la Réunion », avec du terrain, la découverte du fonctionnement d'un laboratoire d'observation sismologique et des ouvertures vers détection des cavités, la géothermie et la ressource en eau (forte dissymétrie de la pluviosité et aménagements pour le transfert d'eau d'Est en Ouest);
• Visites d'entreprises (environ 1 semaine) telles que l'Andra, IRSN, Total, CGGVeritas, Veolia, Saur, Storengy, Areva, etc.
• Terrain dans les Pyrénées espagnoles (1 semaine) qui porte sur l'étude d'un analogue de terrain dans des zones carbonatées fracturées. Cette étude permet de voir à l'affleurement des structures similaires à celles des certains réservoirs pétroliers et de mieux comprendre le fonctionnement d'un réservoir (que ce soit pour l'eau, le pétrole, le stockage du CO2, etc.)
• Enfin, des cours/TP en géochimie et hydrologie (1 semaine)

C'est pendant cette période que les sujets d'option sont définis, en concertation avec chaque optionnaire, sachant que l'expérience montre qu'ils ont souvent des centres d'intérêt et des projets professionnels variés...

Encadrement

L'encadrement de ces modules a été assuré par un grand nombre d'intervenants du Centre de Géosciences ( Hervé Chauris, Pascal Podvin, Vincent Lagneau, Laurent De Windt, Nicolas Flipo, Amer Mouhri, Caroline Mehl, Pierre Weill, Louis Rainbault, Hugues Accarie, Bruno Tessier, Isabelle Cojan)

Parmi les intervenants extérieurs récents (liste incomplète...) : Gilles Grandjean, Adnand Bitri (BRGM), Philippe Le Bouteiller, Olivier Vallée (SAUR), Justo Cabrera, Alexandre Dauzeres, Céline Gelis (IRSN), Risto Siliqi, Xavier Zatarain (CGG), Michel Dabas (Geocarta), Nicolas Villeneuve, Aline Peltier (IPGP), Laurent Michon, Anthony Finizolla, Jean-Lambert Join (Universite de la Reunion).

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